Il de bon ton d’afficher en permanence un grand sourire, de montrer toutes les choses qui vont bien. Il est pourtant une réalité de la vie que ces moments d’expansion sont entrecoupés de moments de contraction.
Je brise le silence sur le sujet et je vous invite à faire un exercice.
Prenez une grande inspiration, gonflez vos poumons aux maximum, vous êtes dans un état d’expansion. Maintenant, bloquez votre corps dans cet état poumons pleins et restez ainsi. Il se passera moins d’une minute avant que vous ayez envie de vivre la contraction de vos poumons pour expirer l’air qu’ils contiennent.
Les deux états, contraction et expansion, sont indispensables dans la vie.
Un coup on avance le pied droit, un autre on avant le pied gauche, il y a une alternance d’état qui nous permet d’avancer. Nous ne sommes pas faits pour avancer en sautant à pieds joints en permanence.
Pour progresser, il est nécessaire d’avoir de la gratitude autant pour les moments d’expansion que pour les moments de contraction. C’est lorsque les états de contractions sont autant appréciés que les états d’expansion que la croissance se produit.
Déjà se rappeler que les bas, les moments de doutes, de creux sont aussi importants que les expirations pour respirer correctement. Si vous en doutez, refaites l'exercice ci dessus !
Ensuite les accepter, les accueillir. J'ai dû apprendre à vivre sereinement ces moments de creux. J'ai été éduqué avec des reflexions du style "allez remue toi !!" qui m'obligeait à pousser mon organsime qui a fini par cassé (burn out et 3 mois d'arrêt de travail). Si je me mens le moral dans les chaussettes c’est qu’il y a un message de mon organisme.
Qu’est-ce qu’il y a derrière cet état ?
A partir de cette question je vais prendre le temps de faire la liste de ce qui me pèse, ce qui me dérange, ce qui ne va pas.
Jusque là, ça va ?
Cette citation de Marc-Aurèle, philosophe stoïcien qui vécu entre 121 et 180 après JC précise clairement le travail à faire.
« Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes »
En faisant la liste je vais mettre en lumière les choses sur lesquelles je peux poser une action, celles sur lesquelles j’ai un pouvoir d’agir. Je vais aussi différencier les points sur lesquels je n’ai aucun moyen d’agir, ceux que je dois accepter.
Une fois que ma liste est faite, je prends chaque ligne une par une et je note si je peux avoir une action ou pas et dans ce cas laquelle. Il est important d’avoir en tête la citation d’Albert Einstein pour éviter de tourner en boucle avec un problème sans qu’il soit résolu.
« La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »
Sans cette prise de recul et de conscience je peux être amenée à poser une action qui a déjà été posée plusieurs fois et qui n’a pas fonctionné.
Pour les points sur lesquels je n’ai pas moyen d’agir, ceux que je dois accepter tels qu’ils sont, je peux chercher ce qui me dérange.
Quelles sont les valeurs qui ne sont pas nourries ?
Quels sont mes besoins ?
Ce travail permet de mettre en lumière ce qui est important pour moi, cela contribue à mieux me connaitre.
Le plus important : j'accepte totalement d'être en période de contraction, je sais que c'est un état passager. Je vais donc en premier lieu souvent me mettre dans un fauteuil, à revasser, parfois avec mon carnet pour commencer à noter ce que je ressens. Suivant l'humeur et l'heure, je peux aussi aller marcher car le grand air est source de bien être.
Une fois que j'ai assez "râlé", "ronchonner" intérieurement, je vais faire ma liste comme expliqué ci dessus. En général, j'ai très peu de choses à noter et les actions à poser sont vites trouvées parce que j'ai l'entrainement de le faire.
Après cela si je sens encore un bout de "ça va pas", je fais la liste de 50 voir 100 gratitudes pour mettre en lumière ce qui va bien. Aujourd'hui, je n'ai plus à aller jusqu'à cette étape, cependant elle peut grandement vous être utile au début.
Pour installer mon état de bonne humeur, j'ai une playlist de musiques que je peux écouter plus ou moins longtemps.
L’acceptation de l’état de creux est donc aussi importante que les actions à poser. Ces dernières peuvent être aussi des actions de repos, de coupure avec les réseaux sociaux, de « mise au vert », de sieste.
Il est vrai que je n'affiche pas sur les réseaux les moments où je n'ai pas le moral pour la bonne et simple raison que ce sur quoi je porte mon attention s'amplifie !!! Pensez y aussi lorsque le moral est dans les chaussettes, plus vous en parlez, plus vous les partagez, plus il s'incruste !
Notre corps a besoin de soins permanents et nous avons régulièrement à remettre notre ouvrage en question pour s’ajuster avec les changements quotidiens.
Je vous souhaite une belle succession de hauts et de bas, preuve que vous êtes en vie.
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Marie-Christine Eustache
Cultivatrice de Bonheur.
Coach professionnelle certifiée RNCP1
Praticienne en Reprogrammation Emotionnelle du Subconscient
Auteure
Conférencière
Vous allez entrer dans un monde que vous n'auriez jamais cru possible de créer.
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